On évalue la qualité d'un diamant à un certain nombre de critères essentiels en termes de joaillerie. Ces critères tiennent compte de la taille du diamant, de sa couleur, mais aussi de sa pureté et de son poids. On appelle communément ces quatre critères les « 4 C du diamant », pour : Cut (taille), Colour (couleur), Clarity (Pureté) et Carat (poids en carat).
Ainsi, tout achat de diamant ou de bijoux ornés de diamants doit prendre en considération ces quatre éléments majeurs que sont les 4C , afin d'obtenir un bijou en diamant de qualité optimale.
Diveene Paris sélectionne exclusivement des pierres de qualité hautement supérieure et garantit les informations communiquées par la délivrance, pour tous nos diamants à partir de 0,3 carat, d’un certificat gemmologique établi par les incontournables et plus que célèbres laboratoires GIA ou HRD Anvers.
Nous garantissons également la provenance de nos pierres dans le respect du processus de Kimberley visant à endiguer la circulation des « diamants de la guerre ».
De manière générale, le certificat diamant, ou certificat gemmologique, apparaît en 1970, apportant avec lui un cortège de modifications dans les pratiques du commerce de diamants. A partir de cette date, la profession est en effet strictement réglementée et encadrée, officialisant ainsi le métier et permettant des échanges entre acheteurs et vendeurs emprunts de sérénité.
A l'image d'une carte d'identité, le certificat gemmologique est un document écrit plastifié, pourvu d'hologrammes, de micro-textes et de textures spécifiques destinés à optimiser sa sécurité, et permet d'identifier le diamant de manière formelle et indiscutable.
Réalisés par les laboratoires de gemmologie, les certificats diamants contiennent les différentes caractéristiques du diamant concerné, à savoir sa forme, son poids en carat, son niveau de pureté, son degré de couleur, de fluorescence, sa qualité de taille, ou encore ses dimensions, sa symétrie, son poli, ses défauts de structure le cas échéant, ainsi que la date à laquelle a été établi le certificat. Ces données sont donc particulièrement précieuses, et prennent toute leur valeur en cas de vol, ou de séparation temporaire, le temps d'une réparation par exemple. De même, le certificat diamant permet de disposer d'une évaluation de la pierre précieuse, pouvant être utilisée et opposée aux assurances si besoin.
Il est à noter que certains laboratoires de gemmologie font le choix de sceller les diamants (c'est le cas du HRD et de l'IGI) après les avoir expertisés, ceci afin d'offrir le maximum de sécurité aux acheteurs.
On peut également préciser que, outre le certificat en lui-même, il est possible aujourd'hui d'inscrire le numéro du certificat au laser sur le diamant. Totalement invisible à l'œil nu, cette inscription permet d'ôter définitivement tous les doutes possibles concernant l'identification du diamant.
En parallèle, la majorité des laboratoires offrent la possibilité de vérifier en ligne les diamants, afin de contrôler l'exactitude des données du certificat, à partir du numéro de celui-ci et du poids du diamant.
A titre d'information, voici une liste des principaux laboratoires de gemmologie à travers le monde :
Dans tous les cas, il importe de s'assurer que le diamant convoité possède un certificat conforme à la réglementation avant de l'acheter, ceci afin d'éviter toute déconvenue quant à sa qualité. Chez Diveene, pour toutes nos bagues diamant de plus de de 0,35 carat, un certificat gémmologique est fourni systématiquement sauf mention contraire.
Parmi les diamants les plus célèbres, le Koh I Noor (montagne de lumière en persan) est le plus ancien. De forme ovale et pesant 108,93 carats, il fut offert en 1837 à la Reine Victoria, laquelle émit le souhait de le voir porté par les épouses des différents souverains régnants, jusqu'à ce qu'il vienne orner, en 1937, la couronne de la reine Elizabeth, épouse du roi Georges VI. Aujourd'hui, il est précieusement conservé parmi les joyaux de la Couronne anglaise, gardés dans l'enceinte de la Tour de Londres.
Si l'origine du Koh I Noor demeure mystérieuse, il fut néanmoins mentionné pour la première fois dans l'histoire au quatorzième siècle en Inde, appartenant alors au Râjâ de Mâlvâ.
Un autre diamant très célèbre, le Regent, a lui aussi été découvert en Inde, plus précisément en Inde du sud en 1701. Son poids était alors de 410 carats. En 1717, il fut revendu par le gouverneur de Madras, Thomas Pit, au duc Philippe d'Orléans, lequel décida de le tailler sous la forme d'un brillant. Son poids diminua alors jusqu'à 140,5 carats. Le Regent eut ensuite une destinée royale, puisqu'il trouva sa place dans le Trésor Royal de France. Il prit ainsi part au sacre de Louis XV en 1722 en ornant sa couronne, et faisait également partie des bijoux régulièrement portés par Marie-Antoinette. Après avoir été volé en 1792 avec le diamant bleu de la Couronne de France -aussi appelé « Bleu de France » ou Hope- avant d'être retrouvé, il fut également présent lors du sacre de Napoléon Bonaparte en 1804, étincelant sur l'épée de l'Empereur. En 1825, c'est Charles X qui l'arbore pour son couronnement. En 1887, le Regent échappe à la vente aux enchères des joyaux de la Couronne française. Il se trouve aujourd'hui en sûreté au Musée du Louvre, dans la galerie d'Apollon.
Autre diamant célèbre, le Hope (« Bleu de France ») est un diamant bleu de 44,52 carats. Outre sa brillance extrême, le Hope est réputé pour être un diamant maudit. On dit en effet de lui qu'il porte malheur à ceux qui l'approchent. A l'origine de cette réputation, la légende veut qu'il ait été volé sur une statue de la déesse Sitâ. Le voleur, après avoir passé la nuit enfermé dans le temple aurait été foudroyé par un éclair au petit matin à l'ouverture des portes, alors qu'il tentait de s'enfuir. Une succession de tragédies serait ensuite directement liée à ce diamant bleu, qui demeure le plus gros jamais découvert à ce jour. Réapparu en 1830 dans une vente aux enchères à Londres après avoir été volé avec les Joyaux de la Couronne de France en 1792, il est acquis par un banquier qui lui donnera son nom : Sir Henry Phillip Hope. Le Hope se trouve, depuis 1958, au Smithsonian Institue of Washington, et continue d'intriguer et de susciter le mystère autour de son histoire. On notera que dans le film « Titanic », le diamant « Cœur de l'océan » ressemble étonnamment au « Bleu de France » avant sa retaille et son nouveau nom : le Hope.
L'exploitation du diamant répond au respect du Code Minier appliqué dans chacun des pays producteurs de diamants répertoriés à travers le monde. Parmi les points communs à ces différents titres miniers, on peut notamment citer l'autorisation de reconnaissance, le permis de recherches, le permis d'exploitation ou la concession minière.
Alors que l'autorisation de reconnaissance est délivrée habituellement pour une durée de trois mois renouvelables, le temps de réaliser les travaux de reconnaissance nécessaires, l'autorisation de recherches est généralement délivrée pour une durée de deux ou trois ans, selon le type de permis (industriel ou semi-industriel). A noter que le titulaire de ce permis dispose de l'ensemble des produits extraits lors de ses recherches.
Quant au permis d'exploitation, il inclut le droit exclusif de reconnaissance, de recherches et d'exploitation des produits miniers concernés par le permis, et a une durée de validité de dix ou cinq ans en fonction de la nature du permis. Enfin, la concession minière correspond au droit exclusif de recherches de gîtes et d'exploitation de gisements des produits miniers convoités.
Le nombre de pays producteurs de diamants référencés dans le monde s'élève à dix-neuf, avec l'Afrique du Sud, l'Angola, l'Australie, le Botswana, le Brésil, le Canada, la Chine, le Ghana, la Guinée, le Guyana, le Lesotho, le Libéria, la Namibie, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, la Russie, la Sierra-Léone, la Tanzanie et le Vénézuela.
Que son exploitation soit artisanale, industrielle ou semi-industrielle, le minerai diamantifère est traité au cours de plusieurs étapes et avec différentes techniques. Il est ainsi d'abord concassé, avant d'être tamisé puis lavé. Une opération dite de « concentration et d'enrichissement en diamants » vient alors ensuite, visant à éliminer les déchets et autres matières présentes sur le diamant. On utilise pour cela des appareils divers, tels qu'un malaxateur rotatif, un agitateur, un jig ou encore un cyclone ou un séparateur à liqueur dense.
Après avoir été traité, le diamant brut est trié selon trois catégories : le diamant gemme (destiné à la joaillerie), le diamant industriel et le diamant crushing-bort. Il est à noter que les diamants de qualité gemme ne représentent que 20 % de la production mondiale de diamants bruts.
Si les diamants de qualité gemme sont destinés à la création de bijoux d'exception, ceux de qualité industrielle servent à la réalisation d'outils industriels, tels que les outils de forage ou les filières. Quant aux diamants de qualité crushing-bort, ils n'ont d'autre destin que celui de renaître sous forme de poudre de diamant, utilisée pour la taille des diamants, prochaine et ultime étape avant la certification.
Là encore, la taille d'un diamant comprend plusieurs étapes : du clivage au brillantage, en passant par le sciage, le débrutage et la taille en croix.
Au terme de ce parcours long et complexe, le minerai diamantifère révèle tout son éclat pour devenir un diamant étincelant, vendu tel quel aux amateurs de pierres précieuses de qualité, ou serti sur des bagues, colliers ou boucles d'oreilles, tels que vous en propose la bijouterie-joaillerie en ligne Diveene.